La série photographique est initiée en 2012 dans le Bassin minier, à Liévin, auprès d’enfants de sept et huit ans (cf. Le pays noir). Dix ans après, ces enfants sont devenus de jeunes adultes. Afin de garder une forme d’unité et une cohérence avec la série photographique antérieure, une partie du dispositif reste le même : chaque adolescent choisit un lieu auquel il est attaché, choisit sa posture, sa tenue vestimentaire et crée sa propre mise en scène. Le dispositif photographique tente de saisir l’essence de cette génération, ses préoccupations présentes et futures. À travers la représentation de ces jeunes dans leur territoire, les portraits invitent à comprendre de quelle manière on s’affirme en tant qu’adolescent et comment l’héritage familial et la mémoire des lieux peuvent influer sur notre identité et nos choix.
Retour sur le pays noir confronte ainsi les stigmates du passé et les rêves d’enfance avec les réalités d’aujourd’hui et les attentes pour demain et propose une réflexion sur les héritages du Bassin minier transmis et sur les métamorphoses d’une mémoire collective vivante.