Retour sur le pays noir

La série photographique est initiée en 2012 dans le Bassin minier, à Liévin, auprès d’enfants de sept et huit ans (cf. Le pays noir). Dix ans après, ces enfants sont devenus de jeunes adultes. Afin de garder une forme d’unité et une cohérence avec la série photographique antérieure, une partie du dispositif reste le même : chaque adolescent choisit un lieu auquel il est attaché, choisit sa posture, sa tenue vestimentaire et crée sa propre mise en scène. Le dispositif photographique tente de saisir l’essence de cette génération, ses préoccupations présentes et futures. À travers la représentation de ces jeunes dans leur territoire, les portraits invitent à comprendre de quelle manière on s’affirme en tant qu’adolescent et comment l’héritage familial et la mémoire des lieux peuvent influer sur notre identité et nos choix.
Retour sur le pays noir confronte ainsi les stigmates du passé et les rêves d’enfance avec les réalités d’aujourd’hui et les attentes pour demain et propose une réflexion sur les héritages du Bassin minier transmis et sur les métamorphoses d’une mémoire collective vivante.

En haut, deuxième porte à droite, Korégan Porte, 2012
Le sommet quoiqu’il arrive, Korégan Porte, 2022
Il n’y a pas de bruit, Alicia Laquay, 2012
Là où tout a commencé, Alicia Laquay, 2022
Hommage à mon grand-père, Marc Boufflers, 2012
À ma grand-mère, Marc Bottin, 2022
Chez mémé, Clara Bottin, 2012
Mémoire du terril 11/19, Clara Bottin, 2022
Je veux y vivre toute ma vie, Tony Leys, 2012
L’école du bonheur, Tony Leys, 2022
Le choix de mon père, Camille Berrier, 2012
Ma deuxième famille, Camille Berrier, 2022
Dans mon jardin, Kilian Velghe, 2012
En mémoire de Nino, Kilian Velghe, 2022
Univers me rend visite au parc Mazarin, Ilona Ponthieu, 2012
Sérénité au pré, Ilona Ponthieu, 2022
La marelle de la récré, Younes Marir, 2012
Évasion, Younes Marir, 2022
Près de mes animaux, Éléna Rocco, 2012
C'était le bon temps, Éléna Rocco, 2022
Le terrain synthétique, Alexy Lestienne, 2012
Apaisé, Alexy Lestienne, 2022